Chikungunya à Vitrolles : 33 cas confirmés, le plus grand foyer jamais enregistré en France

Moustique tigre qui véhicule le chikungunya

À Vitrolles (Bouches-du-Rhône), un foyer de 33 cas de chikungunya a récemment été confirmé. Un cluster inédit qui illustre le risque croissant de cette maladie virale transmise par le moustique tigre en métropole.
Avec 154 cas déclarés depuis le début de l’été, la France enregistre un pic inédit de chikungunya. Et pourtant, la présence du moustique tigre en France continue de progresser. 

33 cas de chikungunya autochtones confirmés à Vitrolles

En quelques semaines, 33 habitants de Vitrolles ont été contaminés par le chikungunya dans un même quartier. L’épidémie trouve son origine chez un résident de Vitrolles, porteur du virus après un séjour à La Réunion où le chikungunya circule activement depuis des mois. À son retour, il a été piqué par un moustique tigre local, qui a ensuite transmis le virus à ses voisins.

"Je ne pouvais plus marcher. »

Jean Bernard, retraité, fait partie des personnes contaminées. Il décrit des symptômes particulièrement lourds : « J’avais une douleur au pied, je ne pouvais plus marche […] j’ai eu des frissons, un peu froid, et puis des boutons qui apparaissaient à droites et à gauche, puis mal aux articulations », confie-t-il sur BFM TV . Trois semaines après son infection, il reste encore affaibli et continue de marche avec une béquille. 

Le chikungunya, la maladie de l'homme courbée

Le mot chikungunya vient d’un terme africain signifiant « maladie qui courbe l’homme », en référence à la posture recroquevillée des malades. Les symptômes apparaissent quelques jours après la piqûre d’un moustique infecté :

  • fièvre élevée,
  • douleurs articulaires intenses,
  • maux de tête,
  • fatigue durable.

Si le chikungunya entraîne rarement des complications graves, il peut laisser des séquelles douloureuses pendant plusieurs mois.

Prévenir le chikungunya : un enjeu collectif

Face à cette situation, Qista alerte : la prévention contre le moustique tigre reste la meilleure arme. Cela passe par :

  • l’élimination des gîtes larvaires (eaux stagnantes dans coupelles, pneus, récupérateurs),
  • la sensibilisation des habitants aux bons gestes,
  • et le recours à des solutions mécaniques comme les pièges Qista, qui permettent de réduire significativement la présence de moustiques-tigres sans produits chimiques.

 

D’autres maladies transmises par le moustique, comme le virus du Nil Occidental, circulent en France. Face à la circulation de maladies vectorielles de plus en plus fort chaque année en France métropolitaine, il est essentiel de se protéger du moustique en adoptant les bons gestes !