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Pour lutter efficacement contre les moustiques, le mieux, c’est de les connaître ! Savez-vous qu’il existe plus de 3500 espèces de moustiques différentes dans le monde? Alors pourquoi nous piquent-ils? Pourquoi leurs piqûres nous démangent ? Qu’est-ce qui les attire?
Et surtout, qui sont-ils et lesquels trouvons nous sous nos latitudes ? Quelques éléments de réponse ci-dessous pour mieux connaître ces petits indésirables et savoir s’en débarrasser.
Indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes, les moustiques sont des insectes de la famille des Culicidae.
Ils sont diptères, ce qui signifie qu’ils ne possèdent qu’une seule paire d’ailes, comme les mouches par exemple. Présents sur tous les continents, sauf l’Antarctique (frileux le moustique ?), ils mesurent généralement moins d’un centimètre et ont des disparités en fonction de leur genre : les mâles sont reconnaissables avec leurs longues antennes plumeuses alors que les femelles sont dotées d’un appareil buccal en forme de trompe pour piquer et sucer le sang.
Tous les moustiques ne piquent pas ! Ils sont attirés par les odeurs humaines mais aussi par les couleurs sombres, la chaleur et le CO2 que dégagent leurs cibles, raison pour laquelle ils s’attaquent particulièrement aux humains.
Seules les femelles ont besoin de sang pour apporter des protéines à leurs œufs et leur permettre d’arriver à maturation avant la ponte. Sachant qu’elles peuvent pondre jusqu’à 200 œufs toutes les 48 heures, la fréquence de leurs piqûres peut s’intensifier en haute saison. Les démangeaisons de leurs piqûres sont dues à leur salive allergisante. Sinon, les moustiques, femelles et mâles, se nourrissent du nectar des fleurs et de la sève des végétaux, ce qui fait d’eux d’excellents pollinisateurs !
3500 espèces dans le monde, 105 en Europe et 67 présentes en France.
Parmi ces dernières, seuls 15 sont susceptibles de piquer l’homme. Les moustiques se divisent en trois genres principaux : les Aedes, les Anophèles et les Culex, découvrons-les pour en savoir plus.
Les Aedes, aussi appelés moustiques « chanteurs » ne sont pas les plus répandus mais font partie des plus célèbres, en particulier à cause de l’Aedes albopictus : le fameux moustique tigre.
Les moustiques du genre Aedes sont plutôt diurnes, les femelles piquent donc en journée et majoritairement en extérieur. Amateurs de milieux temporairement inondables, on en retrouve donc dans les zones marécageuses comme par exemple en Bretagne ou en Camargue, dans tout le Languedoc Roussillon, mais aussi et surtout dans les zones urbanisées.
Reconnaissable à ses rayures noires, le moustique tigre est une espèce particulièrement invasive. Les experts entomologistes estiment qu’il aura conquis la majorité du pays à l’horizon 2030. C’est aussi l’espèce la plus dangereuse car ces derniers sont potentiellement vecteurs de maladies comme le Chikungunya, le virus Zika, ou encore la Dengue. Originaire d’Asie, il s’observe (et nous pique) de mai à fin octobre.
La femelle, qui ne vit que quelques semaines, pique principalement le matin et le soir mais peut également piquer la journée dans les espaces ombragés. Son habitat est urbain, il tolère bien la sècheresse et ses lieux de pontes de prédilection sont les berges des surfaces inondées : les contenants d’eau comme les coupelles remplies d’eau de pluie, les arrosoirs, les sous-pots, etc. Des réservoirs à supprimer ou à assécher pour limiter sa prolifération. Et une fois pondus, les œufs peuvent attendre jusqu’à 7 mois des conditions favorables pour éclore !
Quant à lui, il mesure environ 5 millimètres, on le reconnait à sa couleur rousse, à ses bandes claires et horizontales sur le thorax, et à ses bandes blanches sur les pattes, cependant ces dernières sont difficiles à percevoir à l’œil nu.
Est brun avec des bandes ocres sur le corps. Baptisé moustique de printemps, il mesure plus d’un centimètre et apparaît au début du mois d’avril. Les femelles piquent principalement le matin et le soir mais peuvent également être agressives pendant la journée dans les espaces végétalisés.
Noir avec des taches blanches uniquement sur le corps, l’Aedes sticticus est une espèce estivale que l’on peut rencontrer dans les milieux humides et boisés de mai à septembre.
Tient son nom de sa particularité physique : ses pattes sont noires avec une tache blanche uniquement sur la première articulation (geniculatus, signifie « genou » en latin). Cette espèce, qui s’installe dans les creux d’arbres où l’eau de pluie peut s’accumuler et persister, se développe entre avril et octobre et est particulièrement nombreuse lors des printemps pluvieux. Très agressives envers l’homme, les femelles nous piquent surtout en journée.
D’autres espèces moins répandues comme l’Aedes japonicus ou l’Aedes koreicus ont également été signalées quelques fois en France
Les Anophèles, très présents dans le sud de la France et en particulier dans les rizières du delta du Rhône et les zones de marais en Corse.
Actifs à l’aube et au crépuscule, ils sont reconnaissables grâce à leurs ailes tachetées, leur abdomen relevé au repos et leur vol insonore. 464 espèces forment la famille des Anophèles, dont le nom signifie « inutiles » en latin (et « nuisible » en grec ancien). Ils sont néanmoins piqueurs et sont majoritairement responsables de la transmission du paludisme par le biais d’un parasite, le plasmodium.
Est une espèce de milieux d’eau semi-permanente à permanente. Moustiques de grande taille pouvant atteindre un centimètre, leur nom signifie en latin « ailes tachetées ». Ces moustiques se développent en génération continue, on trouve donc en même temps des œufs en train d’éclore, des larves et des adultes. Les larves peuvent se développer aussi bien dans des mares, des fossés ou des bidons de recueil d’eau pour l’arrosage des jardins. Le moustique femelle pique peu l’homme et préfère prélever du sang sur le bétail, les oiseaux et les animaux sauvages.
D’autres espèces comme les Anopheles algeriensis, les Anopheles petragnani, les Anopheles claviger, les Anopheles hyrcanus ou encore les Anopheles plumbeus sont également présentes en Europe et possèdent le même type de caractéristiques.
Les Culex sont un genre de moustiques composé de 20 sous-genres comprenant des milliers d’espèces. Les plans d’eau stagnante sont particulièrement appréciés par les Culex et constituent généralement leur lieu de vie idéal pour pondre leurs œufs.
Ils sont donc particulièrement attirés par les récipients et objets extérieurs dans lesquels l’eau peut s’accumuler : pots de jardins, bidons, gouttières, fosses septiques, fossés, bassins, etc.
En Guadeloupe, les Culex sont appelés « maringouins » et représentent en France l’espèce la plus commune et répandue, avec près de 770 sous-espèces. Transmetteurs de maladies vectorielles comme l’Encéphalite Japonaise, le virus Usutu ou la Fièvre du Nil (ou virus de Nil Occidental), ils mesurent entre 5 et 7 mm de long et leurs ailes dépassent légèrement de l’abdomen.
Parmi ces derniers, les plus répandus sont Culex pipiens qui se sont installés dans tous les milieux : villes et campagnes, zones tempérées, climats tropicaux…
Le moustique des maisons est le plus connu des moustiques. Amateurs d’espaces intérieurs, et très attiré par les humains, il peut être transmetteur de maladies comme la Fièvre du Nil. Il vit principalement en ville et préfère piquer la nuit.
Possède les mêmes particularités, mais peut être vecteur de la Fièvre du Nil. On ne le trouve cependant pas encore en Europe, son habitat actuel se situant plutôt en Amérique du Nord.
Totalement inoffensif, le Cousin (Diptère Tipulidae) ou la Tipule ressemble à un moustique de très grande taille mais ce dernier ne pique pas ! Seules ses larves ont un effet néfaste sur les semis car celles-ci se nourrissent des racines présentes dans le sol et font jaunir les plantations prématurément.
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