Le Virus du Nil occidental frappe Hyères : Comment Qista protège la ville depuis 6 ans

Ville de Hyères équipée de pièges Qista

Le 30 juillet dernier, Santé publique France a confirmé le premier cas autochtone de virus du Nil occidental (West Nile) de l’année 2025 en France métropolitaine. Cette contamination, survenue à Hyères,  dans le Var, rappelle l’importance cruciale de la lutte anti-vectorielle dans le sud de la France.

Fort heureusement, la ville hyéroise peut compter sur un allié de taille : la solution de démoustication écologique Qista, déployé depuis 2019.

Qu'est-ce que le virus du Nil occidental ?

Le virus du Nil occidental (VNO), également appelé West Nile virus, est une zoonose – une maladie transmise de l’animal à l’homme. Originaire d’Ouganda où il a été identifié pour la première fois en 1937, ce virus s’est progressivement répandu à travers le monde.

Arrivée en France et données 2024-2025

En France, le virus du Nil occidental fait son apparition de manière sporadique depuis le début des années 2000, principalement dans le sud du pays où les conditions climatiques favorisent la prolifération de ses vecteurs : le moustique.

Le cas détecté à Hyères mi-juillet 2025 marque le premier cas autochtone de l’année, après une année 2024 relativement calme avec aucun cas rapporté en France métropolitaine.

Cependant, les experts s’accordent sur une probable expansion de cette zone de risque dans les années à venir. Les variations de températures observées sur l’ensemble du territoire français, avec des étés de plus en plus chauds et des hivers moins rigoureux, créent des conditions favorables à la survie et à la reproduction des moustiques vecteurs dans des régions jusqu’alors épargnées.

Les chiffres européens de 2024 montrent cependant une présence continue du virus, avec des cas détectés dans plusieurs pays du bassin méditerranéen, confirmant la circulation active du pathogène dans la région.

Le cycle de transmission : un système complexe

Le cycle de transmission du virus du Nil occidental implique trois acteurs principaux :

Les espèces réservoirs :

Les oiseaux, particulièrement les corvidés (corbeaux, corneilles), constituent le réservoir naturel du virus. Ces oiseaux peuvent être infectés sans développer de symptômes graves, permettant au virus de circuler durablement dans l’environnement.

Le vecteur :

Les moustiques du genre Culex, principalement Culex pipiens en France, jouent le rôle de vecteur. Ces moustiques se contaminent en piquant des oiseaux infectés et transmettent ensuite le virus lors de piqûres ultérieures.

Les hôtes accidentels :

L’homme et le cheval sont considérés comme des « cul-de-sac épidémiologiques ». Ils peuvent développer la maladie mais ne participent généralement pas à la propagation du virus car leur virémie reste trop faible pour infecter les moustiques qui les piquent.

Les dangers du virus du Nil occidental

Chez l’homme, l’infection est le plus souvent bénigne, voire asymptomatique dans environ 80 % des cas. Lorsqu’elle se manifeste, elle peut provoquer un syndrome pseudo-grippal, avec fièvre, maux de tête et douleurs musculaires. Dans moins d’un pour cent des cas, en particulier chez les personnes âgées ou immunodéprimées, l’infection peut évoluer vers une forme neurologique grave, telle qu’une méningite ou une encéphalite. Il n’existe à ce jour aucun traitement antiviral spécifique ni vaccin pour l’homme.

Le cheval, lui aussi sensible au virus, peut présenter des symptômes neurologiques similaires, parfois mortels. Des vaccins vétérinaires existent et sont recommandés dans les zones à risque.

Le premier cas autochtone 2025 à Hyères : une vigilance justifiée

Ville de Hyères

Le patient hyérois a présenté les premiers symptômes dès le 15 juillet 2025, confirmant une transmission locale du virus dans le Var. Ce cas autochtone signifie que la contamination s’est produite sur le territoire français, et non lors d’un voyage à l’étranger. Les autorités sanitaires ont immédiatement lancé une enquête de terrain pour identifier d’éventuels autres cas et renforcer la surveillance épidémiologique dans la région.

Cette détection rappelle que le sud de la France, de par ses conditions climatiques méditerranéennes, reste une zone à risque pour la circulation de virus vectoriels.

Qista à Hyères : 6 années d'expertise au service de la santé publique

Face à ces défis sanitaires, la ville de Hyères a fait le choix de l’innovation écologique en s’associant dès 2019 avec Qista, leader français de la lutte anti-moustique respectueuse de l’environnement.

Une partenariat de longue date

Le patient hyérois a présenté les premiers symptômes dès le 15 juillet 2025, confirmant une transmission locale du virus dans le Var. Ce cas autochtone signifie que la contamination s’est produite sur le territoire français, et non lors d’un voyage à l’étranger. Les autorités sanitaires ont immédiatement lancé une enquête de terrain pour identifier d’éventuels autres cas et renforcer la surveillance épidémiologique dans la région.

Cette détection rappelle que le sud de la France, de par ses conditions climatiques méditerranéennes, reste une zone à risque pour la circulation de virus vectoriels.

Des résultats encourageants

La ville de Hyères présente un défi particulier en matière de lutte anti-moustique. Située entre mer et terre, la commune comprend de vastes zones marécageuses et d’anciens salins, milieux humides qui favorisent naturellement la reproduction des moustiques.

Ville de Hyères équipée de pièges Qista

Les chiffres de Hyères parlent d’eux-mêmes : depuis l’installation de pièges Qista, plus de 26 millions de moustiques ont été capturés. Avec environ 500 œufs pondus par femelle, c’est un potentiel de reproduction considérable qui a été stoppé.

Une technologie française innovante

Les pièges Qista fonctionnent selon un principe biomimétique breveté, reproduisant la présence humaine pour attirer puis capturer les moustiques. Cette solution permet de réduire jusqu’à 88% la population de moustiques présente dans un rayon allant jusqu’à 60 mètres autour de l’appareil.

Une technologie 100% écologique qui ne nécessite aucun pesticide et respecte la biodiversité en ciblant uniquement les moustiques femelles à la recherche d’un repas sanguin, laissant ainsi les abeilles, papillons et autres insectes jouer leurs rôles au sein de l’environnement. 

« Nos bornes s'inscrivent dans une stratégie de "lutte intégrée”, aujourd'hui seule réponse réellement durable contre le moustique. Cette approche combine plusieurs volets : suppression des gîtes larvaires, prévention citoyenne, surveillance et déploiement de solutions ciblées et non toxiques - dont les bornes ».

Le système connecté permet un suivi en temps réel des captures, permettant à la ville de Hyères de connaître le niveau d’invasion du moustique sur son territoire et de mettre en œuvre des opérations de démoustication plus ciblées lorsque nécessaire. 

Cette approche scientifique place Hyères à l’avant-garde de la lutte anti-vectorielle en France.

Vers un avenir sans moustiques à Hyères

L’exemple hyérois démontre qu’une approche proactive et durable de la lutte anti-moustique peut considérablement réduire les risques sanitaires liés aux maladies vectorielles. Alors que le changement climatique favorise l’expansion de ces vecteurs vers le nord de l’Europe, les solutions innovantes comme celles développées par Qista deviennent essentielles pour protéger les habitants sur le long terme.

La détection du cas de virus du Nil occidental à Hyères, bien que préoccupante, intervient dans une ville désormais mieux protégée qu’elle ne l’a jamais été. Grâce au partenariat avec Qista, les Hyérois peuvent profiter de leurs espaces extérieurs de manière plus sereine, tout en contribuant à réduire la circulation des virus vectoriels.

Cette expérience locale illustre parfaitement comment l’innovation française peut apporter des solutions concrètes aux enjeux de santé publique du XXIe siècle. Hyères fait aujourd’hui figure de modèle pour les collectivités soucieuses de protéger leurs administrés et touristes tout en préservant l’environnement.