Lutte contre le paludisme à Djibouti

Contrôle des sources d'eau potable à Djibouti par Qista

24 cas de paludisme confirmés en 2012 contre 36 000 cas confirmés aujourd’hui à Djibouti.  Face à ce constat alarmant, l’ONEAD (Office National de l’Eau et de l’Assainissement à Djibouti) a fait appel à l’expertise scientifique de QISTA LAB pour étudier les causes de l’émergence massive et de la résistance du paludisme sur le territoire.

Le paludisme à Djibouti : bilan de la situation

830 000, c’est le nombre de décès lié aux maladies vectorielles transmises par le moustique à l’échelle mondiale. Le paludisme, maladie parasitaire, a causé à lui seul 409 000 décès dans le monde en 2019, dont 94 % en Afrique.

Djibouti connait depuis quelques années une recrudescence de moustique. Il est le premier pays africain où l’Anopheles stephensi, une espèce de moustique vecteur du paludisme originaire d’Asie, a été signalée en 2012. Ce moustique est arrivé avec le développement de l’activité portuaire de la ville de Djibouti. Depuis, sa présence explose ! D’après Mohamed Fouad Abdo, Directeur Général de l’ONEAD, les facteurs de prolifération sont multiples « nous avons beaucoup de déversement des eaux usées par la population sur la voie publique […] et depuis quelques années, à cause du réchauffement climatique, nous assistons à un certain nombre d’épisodes pluvieux très important ».

Le paludisme est devenu une lutte prioritaire pour les acteurs djiboutiens ! Les autorités engagent un plan d’action basé sur une meilleure compréhension du moustique, de son mode de vie et de sa prolifération.

La contribution de QISTA dans la lutte contre le paludisme à Djibouti

Début mars, notre équipe QISTA LAB a effectué un déplacement à Djibouti ville afin de définir le meilleur schéma d’implantation de la technologie QISTA dans les zones sensibles.

Notre équipe QISTA LAB a effectué un relevé des larves de moustiques potentiellement vectrice du paludisme dans la capitale. A terme, nous établirons un diagnostic afin de mieux comprendre les causes et les risques vectoriels dans la ville. A l’issue d’une semaine d’enquête de terrain, notre QISTA LAB a identifié une vingtaine de site stratégique à équiper.

L’objectif commun avec l’État Djiboutien étant d’évaluer les risques de transmission de maladies vectorielles et de lutter activement contre l’explosion et de la persistance du paludisme sur le territoire.

Contrôle des points d'eau à Djibouti par Qista

Contrôle des sources d'eau potable à Djibouti par Qista

Une coopération engagée entre Djibouti et la Région Sud

Le premier ministre SEM abdoulkader Kamil Mohamed, le Dr. Abdi Khaireh Bouh et Pierre Bellagambi

Notre équipe est reconnaissante d’avoir reçu tout le soutien nécessaire à un tel projet de la part de M. le Premier Ministre SEM Abdoulkader Kamil Mohamed mais aussi du Dr. Abdi Khaireh Bouh, coordinateur du Global Fund, qui nous ont d’ailleurs accueillis très chaleureusement sur le territoire de Djibouti.

L’analyse terrain de QISTA concrétise le lancement du projet « Djibouti, territoire d’innovations » aux côtés de Pierre Terrier, son Président et délégué général du Club ADEME international ». Un projet visant à porter des innovations françaises sur la gestion des ressources publiques et de la santé de la population en collaboration avec les autorités djiboutiennes.

Pour nous, c’est également un réel plaisir d’inscrire ce projet dans la ligné de l’accord de coopération entre Djibouti et la Région Sud, engagé par Renaud Muselier.

Une lutte anti-vectorielle à travers le continent africain

Borne Qista Light Bam avec panneau solaire installé au Sénégal

Nous sommes fiers de participer à la lutte contre le paludisme mais aussi contre le chikungunya à DJIBOUTI par l’emploi de notre technologie écologique ainsi que notre expertise ! L’accueil enthousiaste de l’équipe du QISTA LAB par les locaux et par l’ensemble des acteurs engagés dans la lutte anti-vectorielle nous encourage grandement à poursuivre notre mission sur le terrain.

Nous poursuivons nos efforts notamment dans les pays africains très touchés par les maladies vectorielles comme le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali ou encore le Mozambique où des installations de bornes anti-moustiques ont d’ores et déjà été réalisées.

Découvrez les interventions de Qista au Sénégal dans le cadre du projet Moniprev.

Lire le communiqué de presse